Société, tu m'auras pas...

    Comme le chantait si bien Renaud... Et pourtant, n'est-il pas aujourd'hui mangé par le marketing et la politque de ses maisons de disques. Et nous, sommes-mous libres?? Pour ma part, il me semble que les délires les plus fous des auteurs du siècle dernier ont été atteints en cette fin de siècle. Je ne désire pas faire ici une théorie révolutionnaire (tiens, pourquoi pas...), mais plutot exprimer mon désarroi face à l'existance que nous menons.

    D'ailleurs, menons-nous vraiment notre existance, ou sommes nous menés par le rythme de la société entière?? Ce matin lorsque je prenais le RER pour me rendre à l'école, vers environ trop tot du matin, j'ai entendu des quelques bribes de conversation du genre : " Depuis quelques années, je ne vois meme plus le soleil. Levée (et oui, c'était une charmante jeune fille, 20 ans...) à 6h15 et rentrée vers 20h...". Et encore, il ya pire, mais bon. En fait, si onconsidre les horaires en eux-memes, il semble que rien n'a évolué, cependant, le rythme de travail est beaucoup plus soutenu qu'il y a quelques années (euh, au siècle dernier, avant l'industrialisation massive).  On s'aperçoit que les gens se tuent à la tache, non pas par la difficulté du travail, mais par le ryhtme de vie. Et pourtant, il faut bien vivre et donc travailler. et pour trouver un travail aujourd'hui, il faut etre capable de "payer de sa personne"... J'ai entendu ça de la bouche de l'interlocuteur de la jeune fille précitée... Il faut dire que ce pauvre garçcon se levait tout les matins à 8h pour etre rentré dans sa douilette chaumière vers 18h...  Si c'est ça payer de sa personne, je veux bien.

    Dans l'ensemble, les gens "normaux" n'aspirent qu'à trouver un équilibre entre leur vie privée et leur vie professionnelle. pourtant, la plupart de ces gens normaux trouvent normal de sacrifier la première au prfit de la deuxième. Conclusion : on est tous prets à bien vivre, mais sans rien faire pour... Plutot exaltant, non?? Mais comme je le disais plus haut, mon but n'est pas de faire la révolution mais plutot de m'exprimer, car pour que la société actuelle puisse coller de très près (oh, pas trop près! Non mais des fois!)  à mes aspirations il faudrait que l'on arrete de produire pour jeter, que chacun puisse vivre, et non pas survire, à sa manière, que tout le monde ait le CHOIX de faire ce qu'il veut. Et là, je reviens aux auteur du siècle dernier. Certes, dans les pays de l'ouest, nous n'avons pas connu les histoire à la Big Brother (quoi que... Ca sert à quoi la DGSE??), mais les idéaux des personnages de Steinbeck, Orwell et les autres ne sont-ils pas la liberté de choisir son style de vie... Si on se réfère à chacune de ces oeuvres, on pourra constater que les humains sont controlés de manière évidente par les vilains gouvernements. Mais aujourd'hui, la société nous controle bel et bien en nous obligeant à avoir un certain niveau d'études pour pouvoir avoir un emploi, et nous assomant avec des spots publicitaires foireux (cf. Keep the Aspidistra Flying George Orwell ) qui nous incitent à consommer donc à travailler donc à accepter le rythme de vie et la société telle qu'elle est. Il est donc évident que nous sommes contolés et de manière bien plus insidieuse que par un régime politique quelconque. En effet, pour renverser un régime politque, il "suffit" de faire un révolution ( on l'a dejà vu faire), mais pour renverser un ordre économique, comment faire... Il ne s'agit d'ailleurs pas de renverser l'ordre éconimie, mais d'avoir les choix de s'y soustraire tout en continuant de vivre...

    Voilà voilà... On est vendredi, je me suis levé pour rien, et j'ai les nerfs. Etre obligé de me lever tous les jours à 6h, ça fatigue... et en plus je vais me faire traiter de communiste... Ca craint...